La problématique de l'emploi des jeunes reste une préoccupation majeure au Sénégal.

Placée au cœur des priorités des politiques nationales, de la société civile et des partenaires au développement, la question de l'accès à l'emploi, et particulièrement des jeunes, a poussé les acteurs à proposer de nouvelles réponses, notamment face au sous-emploi et à la précarité de l'emploi.

De l'indépendance à aujourd'hui, le Sénégal est passé par différentes étapes.

Le gouvernement s'est efforcé d'apporter des solutions appropriées pour améliorer les conditions de vie des habitants et donner un nouveau souffle au développement.

Le Sénégal a affiché une croissance du PIB réel de plus de 5% par an entre 2014 et 2019, mais la situation de sa jeunesse sur le marché du travail reste préoccupante.

Le chômage reste élevé, plus élevé dans les zones rurales que dans les zones urbaines, plus élevé pour les femmes que pour les hommes et plus élevé selon le groupe d'âge de 15 à 35 ans.

Des efforts considérables ont été faits dans le domaine de l'emploi, ciblant en particulier le groupe marginalisé "les jeunes".

Ces dernières années, le pays a mis en œuvre plusieurs programmes visant à lutter contre le chômage et l'emploi précaire des jeunes sur le marché du travail.

C'est le cas de la Convention Nationale Etat-Employeur (CNEE), signée le 13 août 1987 et renouvelée le 25 avril 2 000, qui constitue le cadre d'un partenariat entre l'Etat et le Patronat sénégalais pour assurer un travail actif et régulier.

Son objet est d'organiser l'ensemble des relations entre les signataires pour mettre en œuvre les actions en faveur de l'emploi, qui seront exécutées comme composantes essentielles de la nouvelle Politique Nationale de l'Emploi.

La situation sanitaire de la pandémie de la COVID-19, ainsi que ses conséquences, ont fini de rendre nécessaire et même prégnante la volonté renouvelée d'apporter des réponses urgentes face au